• 3ème et dernier point / La planéité après rectification doit être bonne.
Cela paraît évident mais un mauvais bridage provoquera un cintrage une fois la rectification terminée.
Egalement, les machines de mauvaise qualité oscillent en fonction de l’effort de coupe et provoquent des « vagues ».
Le dégauchissage de la culasse au départ de la rectification, s’il est mal fait, met le plan de joint légèrement en biais, ce qui provoque évidemment différents problèmes.
C’est une opération plus minutieuse que beaucoup le pensent. En effet :
- il faut enlever le vieux guide sans abîmer son logement
- il est nécessaire de s’assurer du serrage précis du nouveau guide, et d’utiliser une cote réparation si nécessaire
- si une cote réparation est nécessaire, il faut rectifier le guide au diamètre voulu
- le logement dans la culasse n’étant repris que lorsqu’il est abîmé, et dans ce cas, doit être repris dans l’axe idéal, ce qui est toujours très délicat.
- l’installation du guide doit se faire parfaitement d’équerre et de nombreuses méthodes cohabitent. Elle doit se faire sans rayer le logement, pour ne pas perdre de serrrage, ni générer de suintement d’huile. Il faut mieux avoir une très bonne pratique et une méthode efficace.
A noter : le montage à l’azote liquide, souvent cité, pose dans la plupart des cas plus de problèmes qu’il n’apporte de solutions. En exposer ici toutes les possibilités serait un peu long.
- le diamètre intérieur est souvent livré fini, mais nécessite fréquemment une légère reprise après montage (quelques centièmes). L’alésoir n’est pas très soigné (facettes), une finition au rodoir est recommandée pour obtenir un jeu précis, une bonne capacité de glissement de la tige de soupape, une bonne lubrification grâce au trait croisé et une moindre usure.