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Je n’ai délibérément pas voulu entrer dans le domaine théorique de l’équilibrage. De nombreux articles s’y consacrent, souvent avec peu de bonheur et ceux qui savent déjà y comprennent quelque chose.
Mais si quelqu’un veut une précision complémentaire, j’aurai plaisir à lui répondre par mail.
L’équilibrage d'un moteur se compose de 2 groupes de pièces :
• Les pièces nécessitant d’être équilibrées entre elles, comme les pistons et leurs accessoires.
Les bielles nécessitent également d’avoir en plus d’un poids égal, une position de centre de gravité identique.
Il est rarement nécessaire d’équilibrer à moins de 1 gramme de différence.
Cette tolérance peut être élargie sur des moteurs ne tournant pas trop vite.
• Les pièces rotatives, le vilebrequin, son volant, l’embrayage, les poulies et dampers.
Les pièces de boîtes sont rarement rééquilibrées, les pignons entièrement usinés ont généralement peu de déséquilibre.
Les transmissions tournent moins vite que le vilebrequin, mais doivent néanmoins avoir un bon équilibrage. Nous ne nous en occupons pas (en dehors des transmissions directes, type Alfa).
Pour l’équilibrage des vilebrequins, il existe 2 cas bien distincts :
• Les vilebrequins dont l’équilibrage peut être réalisé directement.
Heureusement très courants, ce sont :
- les 4 cylindres en ligne et à plat
- les 6 cylindres en ligne et à plat
- les V12 (exemple photo 62)
- la plupart des 8 cylindres en ligne
• Les vilebrequins nécessitant l’ajout de masselottes équilibrées sur les manetons pour pouvoir réaliser l’éuilibrage. Il s’agit :
- de la plupart des moteurs en V (V2, V4, V5, V6, V8, V10), exemple photo n° 60 : V6 Opel
- des moteurs en ligne à nombre de cylindres impairs (3 et 5 cylindres)
- les monos cylindres et bicylindres en ligne constituent un groupe marginal : le calcul de leurs masselottes permettant l’équilibrage n’est pas strict, mais dépend des conditions d’utilisations, plage de régime utilisable, fixation du moteur entre autres.
- les cas précédents (V6, V8 etc… nécessitent la prise en compte du poids des pièces, du centre de gravité des bielles, du type de moteur, pour pouvoir calculer et réaliser les masselottes nécessaires à l’équilibrage.
- de nombreux cas marginaux existent : V8 Ferrari ou Ford Cosworth et Harley Davidson par exemple.