L’expérience de la compétition au service
de votre moteur, sans sous-traitance.
13 rue de la Vallée Yart
78640 St Germain de la Grange
01 30 07 82 82
2ème cas : quand le moteur a déjà pas mal roulé 
- Usure du coussinet pour les forts kilométrages.
- Défaut de lubrification.
- Lubrification imparfaite : vidanges oubliées, huiles inadaptées ou de qualité médiocre.
- Température d’huile trop élevée en pointe ou un peu trop en moyenne.
- Déjaugeage de temps en temps (parfois un seul suffit sur des moteurs délicats).
- Moteurs calculés un peu juste, parfois très juste, et ayant supporté à petite dose une ou plusieurs des causes précédentes.
- Surrégimes fréquents.
- Le cas des pièces mal rénovées n’est également pas très rare, en particulier le vilebrequin.


    Le jeu avec le coussinet, parfois trop petit, conduira à un grippage assez rapide avec
    des coussinets alu/étain ; ou une dégradation de la couche anti-friction pour les coussinets trimétal, qui lâchera à plus long terme.
    Généralement, un jeu trop petit est souvent décelé par des pièces qui ne sont pas parfaitement libres en rotation au départ. Le jeu trop grand est plus pervers, il fait baisser la pression d’huile à chaud et influencera plus le long terme.
    L’état de surface des portées de vilebrequin est très important : rugosité, facettes, saillies aux trous d’huile : il influe énormément la première usure du coussinet qui, lorsqu’elle est commencée s’arrête rarement. La géométrie influe sur le long terme,
    car elle fait travailler les pièces de travers (conicité de portée, léger faux équerrage).

Finalement, les casses sont très rarement la faute du coussinet. Les seuls véritables cas sont les suivants :

Décollement du coussinet : c’est un cas très rare, bien que pouvant arriver sur des pièces adaptables de marques douteuses.
Coussinets neufs mais très anciens : on peut observer des dégradations entre 5 et 20 ans selon le type de coussinets.
Coussinets très anciens, non  neufs et attaqués à la longue chimiquement par certaines huiles :
a priori, plus les huiles minérales que de synthèse, mais c’est à vérifier.
     A noter : il faut changer les huiles tous les 2 ans maximum. Au delà, on prend le risque de
subir des détériorations chimiques de l’huile. Ce n’est pas systématique mais certains ont vidangé du goudron après 7 à 8 ans d’immobilisation, l’huile étant quasi neuve au départ.

© yma beauzon moteurs 2012 - Plan du site - Pour tout savoir sur les coussinets de vilebrequin, la rectification, l'allègement et l'équilibrage de vilebrequin, la préparation moteur, la rectification moteur ou la rectification de culasse.